En Guinée, Bandian, un jeune paysan de 12 ans, quitte son petit village pour devenir champion de football professionnel.
Bandian, un garçon opiniâtre, ne vit que pour sa passion du foot et rêve de devenir l’un des plus grands champions du monde. Il est intimement lié à son ballon dont il ne peut pas se séparer. Mais dans le monde austère des adultes, il doit faire face à la sévérité et parfois à la méchanceté de certains villageois. A la suite d’une bêtise commise à cause de son ballon, il doit prendre la fuite par peur des représailles. Commence alors un long périple, où il devra se sortir de situations malheureuses et des pièges de gens sans scrupules. Heureusement, il rencontrera également des amis précieux comme Madame Aspirine, l’infirmière française, ou le généreux Bouba. Grâce à eux, le rêve de Bandian restera intact et se concrétisera au fur et à mesure des épreuves.
Adoptant le point de vue de Bandian, Le Ballon d’or, nous montre une réalité rude, marquée par la pauvreté, la violence, mais teintée d’une innocence enfantine qui transforme l’histoire en conte naïf et tendre. A travers les yeux de Bandian, les personnages deviennent extravagants et les situations, même les plus difficiles, gagnent de la douceur.
Par le bais de son héros passionné de foot, le réalisateur Cheik Doukouré nous livre un éloge à la détermination : il faut toujours croire en soi, ne jamais baisser les bras et continuer d’avancer pour que nos rêves se réalisent un jour.
Mais il faut aussi l’aide des autres pour survivre et progresser. L’un des plus beaux personnages du film reste Bouba, un nain qui semble avoir vécu de nombreuses humiliations et en a tiré une immense sagesse. A la fois ami fidèle et grand frère protecteur, Bouba est toujours présent pour sortir Bandian des moments difficiles et l’encourage lorsqu’il doute de lui-même.
Comme Bouba, Le ballon d‘or se met à hauteur d’enfant pour saluer l’esprit de solidarité et la volonté de réussir.
Lire la suite MasquerLe Ballon d’Or s’inspire librement de la vie du footballeur malien Salif Keita (qui joue par ailleurs le rôle de l’entraineur Karim). A la fin du film, lorsque Bandian arrive à l’aéroport d’Orly, il prend un taxi et demande au chauffeur de l’emmener directement à Saint-Etienne. Il s’agit d’une référence à une anecdote vécue par Keïta en 1967, lors de son arrivée en France pour rejoindre le club de Saint-Etienne.
Un dossier pédagogique consacré au film : https://institutfrancais.de/cinefete/IMG/pdf/ballon.pdf
Nous recommandons ce film à partir de 7/8 ans. Le film montre une réalité parfois dure et comporte, par moments, quelques gros mots.