Agacé d’être constamment humilié par le village des irréductibles Gaulois, César leur lance un nouveau défi : accomplir les douze travaux qu’Hercule, le demi-dieu, avait accompli par le passé. Si les Gaulois échouent, ils se plieront à l’Empire Romain. S’ils réussissent, César promet de quitter le pouvoir et de le donner au chef Abraracourcix. Astérix et Obélix acceptent de relever le défi.
Une fois de plus, nous retrouvons les Gaulois les plus irréductibles du monde celte pour une aventure aussi drôle que farfelue. Cette fois, en guise de défi lancé par César, ils doivent marcher sur les pas d’Hercule, afin d’accomplir les mythiques douze travaux, que seul un surhomme peut réaliser. Mais les travaux d’Hercule étant passés de mode, les conseillers de César doivent en imaginer de nouveaux. Cela donne lieu à une parodie géniale du fameux mythe grec avec une série d’épreuves aussi absurdes que loufoques, comme par exemple finir le repas interminable d’un cuisinier belge. Mais l’épreuve la plus hilarante reste celle de la maison qui rend fou, où il est question d’obtenir… un formulaire administratif ! Un moment d’anthologie où nos héros doivent affronter l’enfer de l’administration avec ses incessants allers-retours d’un bureau à un autre, d’un étage à un autre, avec les formulaires qui manquent forcément… De quoi (en effet) perdre la tête.
Contrairement aux autres adaptations des aventures d’Astérix et Obélix au cinéma, Les douze travaux d’Astérix ne s’appuient sur aucun album de Goscinny ou d’Uderzo. Considéré comme un « hors-série », l’histoire est ici totalement inédite mais on y retrouve la patte des créateurs, aussi bien dans le dessin d’Uderzo que dans l’esprit de Goscinny : en terme d’humour, cet épisode est sans doute l’un des plus drôles : la parodie, les jeux de mots, les caricatures, les anachronismes… Le film enchaîne les épreuves les plus folles et les gags désopilants comme lorsqu’au sommet d’une montagne enneigée, Astérix doit résoudre l’énigme d’un mystérieux vieillard : trouver, les yeux bandés, laquelle des deux piles de linge a été lavée avec Olympe, « la lessive des Dieux ».
Comme dans les autres films, Roger Carrel prête de nouveau sa voix à Astérix ainsi qu’à Caius Pupus, un petit romain envoyé par César pour arbitrer les Gaulois dans leurs épreuves, et dont la démarche n’est pas sans rappeler celle d’un pigeon. Les fans des bandes dessinées comme ceux des films seront ravis de (re)découvrir ces nouvelles aventures d’Astérix et Obélix. Par Toutatis !
Lire la suite MasquerAu box-office, le film a totalisé 2 202 481 entrées.
Les douze travaux d’Astérix est la deuxième réalisation de Goscinny et Uderzo, après Astérix et Cléopâtre, et le premier film produit par les Studios Idéfix, créés par René Goscinny, Albert Uderzo et Georges Dargaud en 1974.
Comme dans Astérix et Cléopâtre, Micheline Dax prête à nouveau sa voix à Cléopâtre.
Le film est en réalité basé sur un album qui fut publié uniquement dans le quotidien Sud-Ouest en 1976 ; A la suite du film, Les douze travaux d’Astérix fut ensuite publié sous forme de roman illustré avec des images du film.
Lire la suite MasquerVous pouvez lire l'album du film Les douze travaux d'Astérix chez Hachette
A partir de cinq ans, sans hésiter.