Les Folles inventions de M. Bricolo
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M. Bricolo, génial inventeur loufoque, nous entraîne dans des aventures rocambolesques ! Ses nouvelles trouvailles ? Un révolutionnaire procédé de greffe pour se débarrasser des souris, une peau de banane antidérapante, des chaussures mécaniques qui dansent le Charleston… Le tout compilé dans une sélection de courts métrages qui raviront petits et grands !
Non, tu exagères (23 min - 1926)
M. Bricolo, génial inventeur loufoque, nous entraîne dans des aventures rocambolesques ! Au Club des menteurs, on se réunit pour entendre des histoires invraisemblables. M. Bricolo, que personne ne veut croire, vient raconter son incroyable aventure : il a mis au point un produit merveilleux qui permet de greffer et de démultiplier tout et n'importe quoi.
Bricolo inventeur (22 min - 1927)
Inventeur loufoque, Bricolo s'enferme dans la cave de son futur beau-père en attendant de trouver une invention qui fera de lui un homme riche. Dans une maison où chaque pièce réserve une trouvaille, il développe le piano à pédales, un procédé de climatisation très personnel, et d'autres merveilles qui lui valent le couroux de belle-maman. Survient alors un mécène qui lui demande de remédier aux accidents de trottoir en mettant au point la peau de banane anti-dérapante. Bricolo réussira-t-il à isoler le virus du pathynos ?
Le roi du Charleston (23 min - 1926)
Garçon de ferme malmené par son patron membre de la Ligue contre le Charleston, Bricolo ne rêve que d'une chose : remporter le grand concours de Charleston avec à la clé une prime de 10.000 $ et la main de la senorita Pepita Tumafol. Pour y parvenir, Bricolo met au point de bien curieuses chaussures...
Bien avant que Nick Park crée Wallace et Gromit, il existait au cinéma un autre personnage d'inventeur génial et loufoque, capable de fabriquer les machines les plus incroyables qu'on puisse imaginer : M. Bricolo, créé dans les années 20 par Charles R. Bowers, qui interprétait lui-même son personnage. Si M. Bricolo/Charley Bowers est moins connu que d'autres stars du cinéma burlesque (Charlie Chaplin, Buster Keaton, Harold Lloyd), ses films n'en sont pas moins drôles et poétiques.
Dans les courts métrages qui composent ce programme, M. Bricolo ne cesse de mettre au point de nouvelles inventions, aussi délirantes les unes que les autres. Il imagine ainsi un procédé chimique pour éviter de glisser sur les peaux de bananes, ou fabrique une paire de souliers mécaniques qui dansent toutes seules le Charleston. Mais comme M. Bricolo est particulièrement (et délicieusement) maladroit, il lui arrive parfois de perdre le contrôle de ses inventions, ce qui donne lieu à une multitude de gags burlesques.
Il faut savoir que Charley Bowers fut d'abord l'un des pères du cinéma d'animation. Aussi, la plupart de ses films comportent des scènes animées, notamment quand il s'agit de faire fonctionner ses improbables inventions. Il devient ainsi possible de faire pousser des décorations de Noël sur un sapin, ou de visionner (à l'aide d'un microscope gigantesque) le microbe qui rend les peaux de bananes glissantes et qui ressemble à un petit personnage qui gesticule sans arrêt ! Grâce à l'animation, tout devient possible et l'imagination sans limite de M. Bricolo prend vie sous nos yeux.
Technicien visionnaire, Charley Bowers avait bien compris que la plus formidable des inventions était le cinéma. Regarder chacun de ses films revient à entrer dans un laboratoire rempli de machines surprenantes qui ne tiennent pas en place.
Il est grand temps de redécouvrir ces petits trésors du cinéma burlesque...
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Charles R. Bowers fut d'abord animateur sur de nombreux films, dans les années 10. Il réalisa ainsi plusieurs séries, notamment Pim Pam Poum (plus de cent épisodes) et Mutt and Jeff (plus de 250 épisodes)
Pour créer le personnage de M. Bricolo, Charley Bowers s'est inspiré du jeu de Buster Keaton.
La série des M. Bricolo a été réalisée à quatre mains : Harold L. Muller s'occupait des prises de vues "réelles" tandis que Bowers était chargé des parties animées.
Réalisés essentiellement dans les années 20, les films de Charley Bowers sont tombés dans l'oubli durant plusieurs décennies. C'est en France, à la Cinémathèque de Toulouse, que l'on retrouva, dans les années 50, deux copies de ses films : Pour épater les poules et Non, tu éxagères.
Pour celles et ceux qui voudraient découvrir davantage le cinéma d'animation, vous pourrez trouver en librairie le livre d'Olivier Cotte : 100 ans de cinéma d'animation (aux éditions DUNOD)
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