Bémol
Oana Lacroix, 2021, Suisse, 6 minutes
L'ourson s'endort et les écureuils cessent de se disputer grâce au chant d'un drôle de rossignol sans plumes... jusqu'à ce que celui-ci s'enrhume.
Madame Coccinelle
Marina Karpova, 2015, Russie, 4 minutes
Piégée dans une petite boîte sombre, dame coccinelle s'interroge : comment va-t-elle sortir de là ?
Un Paradis
Katalin Egely, 2017, Hongrie, 4 minutes
En musique et en couleurs, une célébration de la forêt amazonienne et des êtres qui la peuplent.
Superasticot
Jac Hamman, Sarah Scrimgeour, 2021, Grande-Bretagne, 26 minutes
Musclé et élancé, Superasticot utilise sa force pour aider ses amis les animaux du jardin. Mais voilà qu'un jour c'est lui qui se retrouve enlevé par un corbeau au service d'un lézard magicien !
Un asticot bodybuildé, voici le héros inattendu de la dernière production de la société Magic Light, qui nous emmène avec bonheur dans le monde des petites bêtes peuplant les jardins : des abeilles, une famille de crapauds, des frères escargots et des sœurs limaces, une copine chenille qui devient papillon, un tonton fourmi et une tatie perce-oreille… Les péripéties sont au rendez-vous pour ces minuscules personnages qui doivent faire preuve de solidarité face à leurs prédateurs, un corbeau amateur de bonbons et un lézard magicien. Comme les adaptations précédentes des albums de Julia Donaldson et Axel Scheffler dont Magic Light s’est fait une spécialité (notamment Le Gruffalo et Le Rat scélérat visibles sur Benshi), ce récit est mis en images dans un graphisme 3D très travaillé, fidèle aux illustrations originales, tout en leur apportant une fantaisie un peu burlesque et proche du cartoon.
Dans une belle diversité de styles graphiques, les trois courts métrages qui précèdent Superasticot nous emmènent quant à eux à la rencontre d’un rossignol déplumé, à hauteur d’une dame coccinelle égarée et en forêt amazonienne, où les enfants se transforment parfois en léopards ! Ce programme nous plonge ainsi dans des univers bucoliques, mais pleins de rebondissements et d’aventures…
Un asticot superhéros
Comment représenter un asticot en superhéros ? C'est la question que s'est posée l'illustrateur Axel Scheffler lorsque l'autrice Julia Donaldson lui a proposé cette idée pour une nouvelle collaboration : « Je ne savais pas vraiment comment dessiner Superasticot, je me suis dit qu’il pourrait porter une cape de superhéros mais ça ne fonctionnait pas tout à fait. Je me suis alors demandé s’il avait un nez et où placer ses yeux. J’ai commencé à lui dessiner un petit visage d’humain pour finalement décider que ses yeux seraient mieux situés sur le haut de sa tête. C’est difficile de donner de l’expression à un asticot car il n’a que ses yeux et sa bouche pour transmettre des émotions. C’était un challenge. » (Extrait du dossier de presse édité par Les Films du Préau)
L'adaptation
Comme pour les précédentes adaptations des albums du duo Donaldson/Scheffler, ce sont les scénaristes Max et Suzanne Lang qui ont adapté le récit pour le mettre en images. Ce travail demande un approfondissement du caractère des personnages, notamment dans le cas de ce court métrage, de celui de Superasticot et de son histoire d'amitié avec Papillon.
On peut découvrir l'album jeunesse éponyme paru en France en 2012 chez Gallimard jeunesse, le site de l'illustrateur Axel Scheffler qui propose de nombreux coloriages, ou encore (re)voir toutes les autres adaptations produites par Magic Light Pictures (notamment Le Gruffalo, Le Petit Gruffalo, La Sorcière dans les airs, Monsieur Bout-de-bois...) dont certaines sont disponibles sur Benshi.
Dès 3/4 ans.