Très peu d’années après sa naissance, le cinéma a non seulement inventé les différents genres qu’on lui connaît encore aujourd’hui, mais également leur parodie. C’est ainsi que les célèbres Laurel et Hardy, alors au sommet de leur gloire, vont régaler les spectateurs et spectatrices de leurs tribulations inattendues au pays des cow-boys. Accompagnés de leur sens inégalé de la bévue, toujours vêtus de leurs complets-vestons et chapeaux-melons, les voici qui débarquent en diligence à Brushwood Gulch pour annoncer à une orpheline qu’elle hérite d’une mine d’or… L’entreprise se révélera bien sûr plus compliquée que prévue et apportera son lot de malentendus, chutes, coups manqués et rebondissements burlesques. Pour ce duo qui a commencé à l’époque du muet, les gags sont devenus autant sonores que visuels, qu’ils passent par la parole, la musique, le timbre des voix ou la puissance comique de sons décalés. On savourera ainsi quelques morceaux d’anthologie, lorsque les deux compères improvisent un duo chorégraphique sur une chanson de country, que Laurel entonne avec une voix de stentor une chanson de cow-boy ou que le braiement d’un âne est confondu avec le rire d’un homme… Autant de moments qui font du film un classique de la comédie à apprécier en famille !  

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